Si la CoopOise a été inaugurée officiellement le 7 avril, elle fonctionne déjà depuis janvier et compte même à la mi-mars 70 familles inscrites. Ainsi s’installe à Courdimanche le premier magasin coopératif fondé sur le modèle Monepi, qui prône une consommation locale et respectueuse de la planète, appuyée sur une vision participative et solidaire.

Des légumes de Cergy-Pontoise

Il s’agit d’abord de manger mieux, tant des produits frais que de l’épicerie, produits localement et éthiquement, si possible en bio. D’où la présence en bonne place de légumes venant d’un maraichage bio de Cergy-Pontoise tout comme celle de produits du Vexin, telle une excellente moutarde, la seule à être issue de graines poussées en France.

Comment ça marche ?

« Le concept veut qu’il n’y ait ici pas de stock périssable, afin d’abaisser les frais donc les prix des denrées » explique l’équipe de la CoopOise. « Il faut donc commander les produits frais sur notre site internet puis venir les chercher à la ferme Cavan, les jeudis de 18 à 20 heures et un samedi par mois ». A côté des produits frais, un rayon épicerie existe sur place, en constante expansion. « A côté de produits très locaux, nous allons chercher des produits comme l’huile d’olive ou le chocolats, achetés de manière groupée avec d’autres coopératives du même genre ».

Un magasin coopératif

Le principe de juste rémunération des producteurs est un des fondamentaux de la CoopOise. « Mais nos prix sont corrects pour des produits de qualité ». L’association met également le modèle coopératif au cœur de son fonctionnement. Ainsi, à côté d’une adhésion annuelle de 20 €, les membres participent 2 heures par mois au fonctionnement du magasin. Selon sa compétence, chacun peut donc être amené à s’occuper de gestion, à recevoir les livraisons, mettre en rayon…

Etendre la gamme

Avec un modèle économe en coûts de fonctionnement et des locaux mis à disposition par la mairie de Courdimanche à la ferme Cavan, la CoopOise démarre fort. A tel point que l’équipe envisage d’étendre petit à petit sa gamme vers les produits d’entretien et d’hygiène « toujours sur un mode éthique et sans passer par des centrales d’achat ».

(Informations et images empruntées à la revue « 13 communes »)