Ce Jeudi 1er juin nous nous trouvons devant une façade d’aluminium, dure, noire, très surprenante, peu accueillante, que nous aimons ou détestons avant d’entrer au Musée Jardin A.Khan
Nous pénétrons dans un lieu « un peu sacré », « secret », un « sas » dédié à A.Khan.
On se pose sur des gradins pour contempler un « mur » de plaques de verre autochromes (1ères photographies en couleur) au format d’origine, recouvertes de flocons de fécule de pommes de terre, exposées au « hasard », pas de date, pas de lieu. Ce sont les « Archives de la planète ».
Par ces « photos » recueillies par des étudiants, des photographes, des opérateurs qu’il finançait par des bourses de voyage d’un an pour vivre aux cotés d’autres cultures ,s’en imprégner et envoyer leurs rapports de voyage, A.Khan banquier et mécène philanthropique voulait dans un monde de révolutions techniques et de bouleversements politiques garder les traces des civilisations avec un inventaire photographique de la vie des hommes.
Nous entrons maintenant avec une ambiance sombre, sobre dans la vie d’A.Khan (son bureau, des objets fétiches comme un vase japonais, une sculpture de Rodin)
Puis nous entrons dans les jardins dits » de scènes » aux différentes ambiances: et aux essences du monde entier (gingko, cerisier japonais…)
– le Jardin Japonais et ses maisons traditionnelles transportées depuis le Japon mais aussi contemporain, son plan d’eau et ses carpes colorées.
– le jardin Français et sa roseraie, dominé par une grande serre blanche
– le jardin Anglais et son ambiance naturelle
– les forets « dorée » ou « bleue, la foret vosgienne témoin de l’enfance d’ A.Khan.
Et à la fin de cette visite nous déjeunons ensemble avant de nous séparer et de nous donner RdV à la rentrée pour de nouvelles sorties découvertes à la rentrée.
Liliane DUPONT